Je suis allé mangé l’autre jour à l’Osteria Venti. J’étais à la recherche d’un endroit ou manger un midi, et je me suis souvenu de ce petit resto italien ou j’étais déjà allé manger avec une amie. À l’époque il ne m’avait pas marqué plus que cela, mais ce jour là, je me suis dit : “pourquoi pas !”. Et j’avoue ne pas avoir été déçu, à tel point que que j’ai décidé d’y invité ma femme lundi dernier. C’est un petit restaurant du vieux Montréal, très sobrement décoré, avec des murs de pierres apparentes. On n’y trouve rien de superflu, et c’est tant mieux, ce n’est pas cela que l’on cherche et les plats sont à l’image du décors, simple et efficace. Le midi, deux formules sont proposées : 2 services pour 18$ ou 3 services pour 23$, ce qui est tout à fait raisonnable. Et si la carte n’offre pas une diversité à en perdre la tête, il y a juste ce qu’il faut.
Lorsque j’y suis retourné pour le première fois, j’avais opté pour les gnocchi à la sauce tomate et basilic. Un vrai délice, je crois n’en avoir jamais mangé d’aussi bons ! Le problème des gnocchis, c’est qu’ils sont souvent un peu pâteux, ce qui force à mâcher indéfiniment, sans procurer aucun plaisir. Ceux de l’Osteria Venti étaient parfaitement fondants, et la sauce venait agréablement les compléter. Si la photo ne paye pas de mine, c’est justement parce que ce plat est à l’image du restaurant : simple et efficace.
La semaine dernière, j’ai opté plutôt pour la poitrine de poulet farcie, et ma femme pour les pappardelles aux cèpes. Mon plat était parfait, un poulet juteux avec juste ce qu’il faut de sauce et d’accompagnement et la farce au fromage, sauge et prosciutto, n’alourdissait pas trop le tout, en lui ajoutant juste ce qu’il faut saveur. En revanche les pappardelles étaient un peu fades selon ma femme qui était un peu déçue.
Au dessert, j’avais craqué la première fois pour le semifreddo au nutella, qui est extraordinaire. Je suis un peu jaloux cependant, que ma femme ait eu le droit à une portion 2 ou 3 fois plus grosse que celle que j’ai eu. La deuxième fois, je me suis laissé tenté par le tiramisu. Il faut savoir qu’en matière de tiramisu, je suis particulièrement difficile. Je considère celui de ma femme parfait, et tout ceux que j’ai pu goutés ont souffert de la comparaison, mais celui-là moins que les autres. Il était léger, délicat et l’on ne sentait trop ni l’acidité du cacao, ni l’amertume de l’alcool.
Bref, l’Osteria Venti est un restaurant agréable pour un repas sans complication le midi. Le seul point négatif que j’aurais a signaler est la relative lenteur du service, mais je dois avouer qu’elle ne m’a pas dérangée plus que cela.