La question de l’éducation est une question qui devrait être centrale dans nos sociétés post-industrielle. Toutefois, elle n’occupe pas du tout la place qu’elle devrait. Je ne sais pas exactement pourquoi. Tout le monde en parle, mais c’est souvent pour ne rien dire, ou pour faire semblant. J’ai aussi l’impression que le système actuel ne résulte que dans un énorme gâchis de temps, d’argent et d’énergie. Pour le dire vite, je crois que l’école aujourd’hui ne sert pas à grand chose. C’est un constat un peu noir de la part d’un prof, petit fils de prof et arrière petit fils de prof. Je ne pense cependant pas que cela soit une fatalité, mais que c’est dû à la manière dont les systèmes d’éducation au niveau nationaux ont été organisé lorsqu’ils ont été crées au milieux du XIXe siècle.
Il y a quelques semaine à la suite d’une discussion avec mes élèves, je me suis mis au défi de monter un cours d’histoire, pour le secondaire qui en vaudrait là peine, qui serait vraiment interessant, et utile. Et puis, petit à petit, je me suis trouvé emporté par le projet, et vu le contexte de la pandémie, j’en suis venu à prendre une perspective plus large et à vouloir tenter de repenser l’école au grand complet. Comment faire en sorte que l’école puisse servir réellement à quelque chose, qu’elle soit un lieu ou l’on apprenne des choses, des choses que l’on va retenir et qui seront utiles ?
Je me suis fait une liste de lecture, à la fois en psychologie, en sociologie, en histoire et en anthropologie. C’est un projet de longue haleine. J’ai quelques intuitions sur la forme que cela prendra, mais je n’en suis qu’au début. L’idée est de parvenir à trouver un équilibre entre les connaissances scientifique dont on dispose, l’aspect socio-politico-éthique de l’école et de l’education, et la question de l’objectif de l’école et de l’éducation. Ca prendra le temps que ça prendra, mais je bien l’intention de mener ce projet à son terme.