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Mes lecture de 2022

Cette année encore j’ai accordé une grande place à la littérature. Je ferai donc comme l’an dernier en offrant 2 top 5. Suivront ensuite toutes mes lectures des l’années classées par thèmes.

Top 5 Grands Auteurs
A la recherche du temps perdu, M. Proust
The Loom of Time, Kalidasa
Anna Karenina, L. Tolstoy
Gulistan, Saadi
Confessions, Augustin

Top 5 Autres lectures
Manhood in the Making, D. Gilmore
T: The Story of Testosterone, C. Hooven
Material Girls, K. Stock
Cosmogonies, J. d’Huy
The Goodness Paradox, R. Wrangham

Les Grands Auteurs de l’Humanité
Le Prince, Machiavel
Discourses of Livy, Machiavelli
Raghuvamsam, Kalidasa
The Loom of Time, Kalidasa
Confessions, Augustin
Vikramorvashiyam, Kalidasa
Le Temps retrouvé, M. Proust
Albertine disparue, M. Proust
La prisonnière, M. Proust
Sodome et Gomorrhe, M. Proust
Anna Karenina, L. Tolstoy
The Shattered Thigh and Other Plays, Bhasa
Analects, Confucius
Gorgias, Platon
The Valmiki Ramayana vol. 3, Valmiki
The Valmiki Ramayana vol. 2, Valmiki
Gitanjali, R. Tagore
Gulistan, Saadi

Autour des grands auteurs
Job: A New Translation, E. Greenstein
The Diary of Lady Murasaki, Murasaki Shikibu
Introduction à la Recherche du temps perdu, B. de Fallois
The Exodus, R. Friedman
Paintings in Proust, E. Karpeles
Proust in Love, W. Carter
Tolstoy: A very short Introduction, L. Knapp
In the Alley of a Friend: On the Poetry of Hafez, S. Meskoob
Sa’di: The Poet of Life, Love and Compassion, H. Katouzian

Religion
The Evolution of God, R. Wright
Is There a God, R. Swinburne
Avant nous le déluge!, J.-L. Le Quellec
Cosmogonies, J. d’Huy

Sexe
Ni homme, ni femme: Enquête sur l’intersexuation, J. Picquart
Sexing the Body (2nd Ed.), A. Fausto-Sterling
Mon corps a-t-il un sexe ?, E. Peyre et J. Wiels
Manhood in the Making, D. Gilmore
Different, F. de Waal
Material Girls, K. Stock
T: The Story of Testosterone, C. Hooven

Psychologie
Essai d’exploration de l’inconscient, C. Jung
Y a-t-il des tueurs nés? , V. Reynaud
Innate, K. Mitchell
The Neuroscience of Sleep and Dreams, P. McNamara
What Love is, C. Jenkins
The Social Instinct, N. Raihani
Know Thyself: The Science of Sefl-Awareness, S. Fleming
The Case Against Reality, D. Hoffman
Minds Make Societies, P. Boyer
The Blank Slate, S. Pinker

Evolution humaine
The Goodness Paradox, R. Wrangham
A Story of Us: A New Look at Human Evolution, L. Newsome et P. Richerson

Divers
La société contre l’état, P. Clastres
Le Monde comme le voyaient les Grecs, D. Jouanna
Life as We Made It, B. Shapiro

Philosophie
Aux Origines de la Philosophie Indienne, J. Bronkhorst
Lettres, Maximes et Autres Textes, Epicure

Littérature
L’ascension du Mont Ventoux, Pétrarque
Chanson Douce, L. Slimani
La plus secrète mémoire des hommes, M. Mbougar Sarr

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Mes lectures de 2021

Mes 2 top 5 de l’année :
Cette année j’ai accordé bien plus de place à la littérature que d’habitude, plutôt que de faire un top 10, je vais faire 2 top 5. Un pour les livres que je lis pour mon projet sur les 100 plus grands auteurs de l’histoire de l’humanité et un autre pour les autres livres que j’ai lu. À noter : je considère The Dream of the Red Chamber, de Cao Xueqin et À la recherche du temps perdu comme des unités, bien qu’ils aient été publiés en plusieurs volumes.
Top 5: Grands auteurs
Crime and Punishment, de Dostoevsky
The Dream of the Red Chamber, de Cao Xueqin
Du Fu: A Life in Poetry, de Du Fu
Faces of Love, de Hafez
Laughing Lost in the Mountains, de Wang Wei

Top 5: Autres lectures
The Nature and Functions of Dreaming, de E. Hartmann
The Emergence of Dreaming, W. Domhoff
War Before Civilzation, de L. Keeley
The Greek Buddha, de C. Beckwith
Drunk: How Sipped, Danced, and Stumbled Our Way to Civilization, de E. Slingerland

La liste de mes lectures classée par thèmes et par ordre chronologique de lecture.

Les rêves
Une fenêtre sur les rêves, de I. Arnulf
The Nature and Functions of Dreaming, de E. Hartmann
The Emergence of Dreaming, W. Domhoff
Sur le rêve, de S. Freud

Psychologie
The Anatomy of Violence, de A. Raine
The Geography of Thought, de R. Nisbett
No Two Alike: Human Nature and Human Individuality, de J. Rich Harris
How Emotions are Made, de L. Feldman Barrett
Blueprint: How DNA Makes Us Who We Are, de R. Plomin
The Genetic Lottery, de K. P. Harden
The Child Code, de D. Dick

Histoire
The Sumerians, de S. Kramer

Langage
Grooming, Gossip, and the Evolution of Language, de R. Dunbar

Divers
Don’t sleep, there are snakes, de D. Everett
War Before Civilzation, de L. Keeley
Smell: A Very Short Introduction, de M. Cobb
Drunk: How Sipped, Danced, and Stumbled Our Way to Civilization, de E. Slingerland
The Left Behind: Decline and Rage in Small Town America, de R. Wuthnow
Don’t Look, Don’t Touch, Don’t Eat: The Science Behind Revulsion, de V. Curtis

Philosophie
La vie heureuse et La Brieveté de la vie, de Senèque
The Greek Buddha, de C. Beckwith
Philosophy before the greek, de M. Van de Mieroop
Par dela bien et mal, de F. Nietzsche

Les grands auteurs de l’humanité
Crime and Punishment, de F. Dostoyevsky
Du côté de chez Swan, de M. Proust
À l’ombre des jeunes filles en fleurs, de M. Proust
Le côté de Guermantes, de M. Proust
The Golden Days, de Cao Xueqin
The Crab Flower Club, de Cao Xueqin
The Warning Voice, de Cao Xueqin
The Debt of Tears, de Cao Xueqin
The Dreamer Wakes, de Cao Xueqin
Faces of Love, de Hafez
Le Divan, de Hafez
Manuel, de Epictète
Le discours décisif, de Ibn Rushd
Du Fu: A Life in Poetry, de Du Fu
The Selected Poems of Tu Fu, de Du FU
Manifeste du parti communiste, de K. Marx et F. Engels
The Selected Poems of Li Po, de Li Bai
Sur moi-même, de Su Dongpo
Listening All Night to the Rain, de Su Dongpo
Ibn Tufayl’s Hayy Ibn Yaqzan, de Ibn Tufayl
The Valmiki Ramayana vol. 1, de Valmiki

Autour des grands auteurs
Shiraz in the Age of Hafez, de J. Limbert
L’islam et la raison, de Ibn Rushd
Awakened Cosmos: The Mind of Classical Chinese Poetry, de D. Hinton
The Banished Immortal: A Life of Li Bai, de Ha Jin
A Companion to the Story of the Stone, de S. Chan Egan et P. Hsien-Yung

Littérature
Les lois du jour et de la nuit, de E. Caron
Akbar and Birbal, de A. Sarin
Laughing Lost in the Mountains, de Wang Wei

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Conseils de lectures sur les rêves

Quelque soit le sujet qui nous intéresse, il n’est jamais évident de trouver des sources d’informations sûres lorsqu’on ne connaît pas de spécialistes de ce sujet. Il s’écrit une quantité monstrueuse de livres dans tous les domaines possibles, mais le milieu de l’édition se garde bien de produire des outils qui permettraient aux lecteurs de juger de la qualité d’un livre avant de l’acheter. On se fie aux noms des auteurs, aux échos dans les journaux etc. mais comme le grand public n’a jamais accès aux avis des spécialistes, ces informations sont toujours trompeuses. Pour preuve, le succès commercial immense de Sapiens, de Harari, dont les spécialistes ne disent pas beaucoup de bien.

S’il y a un domaine ou cela est encore plus vrai, c’est celui de l’étude des rêves. La quantité de bouse qui se publie sur les rêves et ahurissante. Il y a d’excellent bouquin, mais il n’est pas facile de les trouver, tant ils se perdent dans la masse informe des bouquins new ages ou d’inspiration psychanalytique. Heureusement, j’ai une connaissance qui bosse dans le domaine et sur ces conseils, j’ai pu trouver plusieurs livres de qualité qui permettent d’avoir accès à une masse d’information fiable et à jour. Je me permets donc de vous partager cette liste de lecture si jamais ce sujet vous intéresse.

La meilleure introduction disponible en français, c’est le livre de Isabelle Arnulf, Une fenêtre sur les rêves. Arnulf est une neurologue spécialiste du sommeil et des rêves et son livre offre une première approche accessible et ludique. Un plaisir à lire.

Pour une bonne introduction grand public en anglais, facile à lire, quoiqu’un peu orientée et qui commence à dater, on peut consulter Dreaming: A Very Short Introduction, de J. A. Hobson.

La meilleure introduction pour public averti, et probablement le bouquin le plus complet disponible actuellement : The Emergence of Dreaming, de G. W. Domhoff. Publié en 2017, cet ouvrage fait le tour de la méthodologie, des résultats et des théories qui viennent alimenter les travaux scientifique sur les rêves. C’est une somme tout à fait impressionnante.

Pour continuer à creuser le sujet, vous pouvez aller consulter ces 3 autres ouvrages :

L’interprétation sociologique des rêves, de B. Lahire. Lahire est un sociologue qui tente de développer une approche sociologique des rêves à la fois afin de les interpreter, mais aussi de les utiliser comme matériaux de travail pour les sociologues. L’idée est intriguante et nouvelle, mais elle à le mérite de donner à penser.

The Neuroscience of Sleep and Dreams, de P. McNamara. Ce livre fait partie d’une collection qui présente l’état de nos connaissances neurologique dans un domaine donné. Le volume sur l’intelligence était particulièrement interessant. C’est aride, mais cela permet d’avoir les bases.

The Nature and Function of Dreaming, de E. Hartmann. Ce livre offre une théorie de l’interprétation des rêves tout à fait fascinante qui repose sur deux idées simple : la nature émotionnelle de notre vie rêvée et l’importance de la métaphore dans notre vie mentale. Hartman défend l’idée que nos rêves sont habités par nos émotions qui se donnent à voir par le biais de métaphores.

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Tant de livres et si peu de temps

Cela va faire maintenant près de 2 mois que j’ai commencé ce projet de longue haleine, complètement débile, de lire au moins un ouvrage d’un des auteurs de la liste des 100 plus grands auteurs de l’humanité de Tanner Greer. Je me suis fixé 5 ans, mais plus je prends le temps de me familiariser avec la liste, plus je me dis que c’est peut-être juste un peu ambitieux, pas beaucoup, mais quand même un peu.

Après tout, il y a bon nombre des ces ouvrages qui font plus de mille pages, jusque là tout va bien. Le Mahabharata (que je lirais bien évidemment dans son entièreté, oui. Si, si ! D’ailleurs je l’ai déjà commandé, dans sa traduction par Bibek Debroy) fait “juste” 6000 pages. Une pacotille ! Un rapide décompte, à la louche, du nombre complet de pages à lire me donne une estimation entre 50,000 et 60,000 pages. Ca fait environ 250-300 pages par semaines. Là comme ça, je me suis dit ouf, mais en fait, ça correspond déjà à ce que je lis par semaine depuis plusieurs années.

Le problème c’est que je veux pas arrêter de lire autre chose à côté. Il y à plusieurs centaines de livres non lus sur mes étagères (sans compter ceux qui dorment sur mon disque dur). En ce moment, je lis des bouquins géniaux sur les rêves et sur la guerre. J’ai plein de chose à lire en psychologie, en histoire, en anthropologie.

Quoi qu’il en soit, le projet avance. Je viens d’achever le premier volume de Dream of the Red Chambers, de Cao Xueqin (The Story of the Stone, dans sa traduction anglaise). C’était magique de se plonger dans une description si vivante de la Chine des Qing. Je tenterai d’en parler un peu plus sous peu. Il ne me reste plus qu’une partie avant de finir Crime et Châtiment. À la recherche du temps perdu, en revanche, n’avance pour le moment que très peu. Je m’y remettrai lorsque je tournerai la page Dostoïevsky. En attendant, je picore, en plus, par si par là, un peu de Hafez.

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Projet de lecture : 5 ans pour lire les 100 plus grands auteurs de l’humanité

Je ne suis pas un grand lecteur de roman. J’ai adoré, plus jeune, lire toutes sortes de roman. Je n’ai jamais vraiment été amateur de grande littérature. Je crois que je n’ai jamais lu les romans ou extraits de romans qui nous étaient assignés à l’école, exception faite du Grand Meaulne et de l’Étranger. Je préférai la science fiction et les bandes dessinées. Mais j’ai malgré ça toujours été un grand lecteur. Une vie sans lecture m’a toujours paru vide. Au début des années 2000, j’ai eu une révélation avec La Fin de l’histoire de Francis Fukuyama, le premier essai que j’ai lu. Je n’ai pas arrêté depuis. Je lis toujours peu de romans, mais toujours plus d’essais.

En murissant toutefois, je me rends bien compte qu’il me manque quelque chose. J’ai pris lentement conscience que la somme des connaissances que j’accumule, reste en quelque sorte rangée dans des coins de mon cerveau comme des pelotes de laine, à prendre la poussière. Cette prise de conscience, je la dois à deux choses.

D’abord à ma lecture de Taleb et à la découverte du Lindy Effect, c’est-à-dire l’idée que la durée de vie future de quelque chose est proportionnelle à son âge. Plus quelque chose est vieux, plus cette chose à des chances de rester en vie encore longtemps. Appliquée à la littérature, cela revient, en quelque sorte, à dire que plus une oeuvre passe le test du temps, plus elle est riche. Il y a donc certainement beaucoup de chose à apprendre dans les essais qui sont publiés aujourd’hui, mais rien qui n’ait déjà été dit, probablement en mieux, dans les oeuvres des grands auteurs.

Il y a eu ensuite la réforme du lycée en France, qui m’a imposée de devoir enseigner une nouvelle matière, les humanités, en collaboration avec une collègue prof de lettre. Qui dit nouvelle matière, dit promotion auprès des élèves pour les attirer. Il a donc fallu que je prennes le temps de réfléchir plus sérieusement que je ne l’avais fait jusque là, à la relation entre littérature et philosophie. Et c’est là que j’ai compris que si la philosophie et la science offrent à leurs lecteurs des quantités astronomiques de connaissances et de savoir divers, des fils et de pelotes de laines, c’est la littérature qui permet de tisser et de coudre des tapisseries qui rendent intelligibles cette masse informe.

Et petit à petit est donc né un désir d’aller lire cette littérature que j’avais ignorée. Ce désir s’est transformé en projet de grand ampleur au cours des derniers mois, d’abord à la suite de la pandémie, qui m’a permis de voir que je disposais, finalement, de beaucoup de temps. Mais surtout grâce à la publication d’un billet de blog de Tanner Greer intitulé A Non-Western Canon: What Would a List of Humanity’s 100 Greatest Writers Look Like? . Le titre du billet est tout à fait explicite, Greer s’est proposé de faire la liste des 100 plus grands auteurs de l’humanité, en ne se limitant pas simplement à l’Occident, mais en distinguant 4 aires géographico-culturelles (les aires occidentales, chinoise, indienne et arabe) et en offrant pour chacune des ces aires entre 20 et 30 auteurs. J’adore ce genre de projet, je trouve la démarche tout à fait fondée. J’imagine qu’il existe bien des tristes sires pour trouver cela complètement absurde, mais je ne crois pas que l’on puisse reprocher sérieusement à Greer que la liste qu’il propose ne regroupe pas 100 des plus grands auteurs de l’humanité. On peut, certes, discuter de certains détails (pourquoi Balzac, plutôt que Zola ou Stendhal ? Pourquoi est-ce qu’on ne retrouve pas sur sa liste Les trois royaumes ? Comment justifier l’absence des Kama Sutra ?) mais sur le fond, et dans l’ensemble, la liste que propose Greer me semble tout à fait juste.

Afin donc de tenter de faire quelque chose de toutes les pelotes de laines que j’ai accumulées au cours des années, j’ai décidé, aidé par une amie, de m’attaquer à cette liste. J’ai l’intention, au cours des 5 prochaines années de lire au moins une oeuvre de chacun des auteurs de sa liste. Sur les 91 entrées qu’elle comporte (Greer a laissé quelques trous), je dois avouer que j’ai déjà lu (seulement 🙁 ) 21 auteurs (dans leur immense majorité tiré de la liste occidentale). Je compte toutefois lire pour chacun de ceux que j’ai déjà lu, soit une autre de leurs oeuvres, soit la même.

Ce projet est maintenant commencé depuis près d’un mois. Et comme je n’aime pas faire les choses à moitié, j’ai fait le choix de m’attaquer à 3 oeuvres en même temps, et pas n’importe lesquelles, il s’agit de 3 romans monumentaux: Le rêve dans le pavillon rouge, de Cao Xueqin, À la recherche du temps perdu, de Proust, et Crime et Châtiment, de Dostoievsky. Si j’ai le courage, je ferais des retours de mes lectures sur ce blog.

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Mes lectures de 2020

Mon top 10 de l’année
Cognitive Gadget, by C. Hayes
Personality, by D. Nettle
Not Born Yesterday, by H. Mercier
The Cultural Revolution, by F. Dikotter
Origins of Human Communication, by M. Tomasello
The WEIRDest People in the World, by J. Henrich
The Stuff of Thought, by S. Pinker
G is for Genes, by K. Ashbury and R. Plomin
The Case Against Education, by B. Caplan
Plagues and People, by W. McNeill

Histoire et littérature de l’antiquité:
Thèbes : La naissance d’un empire, de Claire Lalouette
What happened in Prehistory, by P. Peregrine
Brotherhood of Kings, by A. Podany
Village Life in Ancient Egypt, by A. G. McDowell
Mesopotamia, G. Leick
Cette liste est la suite d’un programme de lecture plus large entamé en 2019 et qui sera continué en 2021

Roman:
L’idiot, Tome 2, de F. Dostoïevsky
L’ordre du jour, de E. Vuillard
Ancillary Mercy, by A. Leckie
Utopia Avenue, by D. Mitchell
Lekhaim, by M. Zipora

Psychologie:
Transcend: The New Science of Self Actualization, by S. Barry-Kauffman
Unfuckology, by A. Alkon
Intelligence: A Very Short Introduction, by I. Deary
Flourish, by M. Seligman
Not Born Yesterday, by H. Mercier
Personality, by D. Nettle
Inventing Ourselves, S. Blakemore
The Other Side of Happiness, by B. Bastian
The Origins of You, by J. Belsky
The Gardener and the Carpenter, by A. Gopnick
The Nurture Assumption, by J. Rich-Harris
Man’s Search for Meaning, by V. Frankl
Upside, by J. Rendon
The Art and Science of Personality Developpement, by D. McAdams

Cultural Evolution
Cognitive Gadget, by C. Hayes
The Secret of our Success, by J. Henrich
The WEIRDest People in the World, by J. Henrich

Education:
Free-Range Kids, by L. Skenazy
G is for Genes, by K. Ashbury and R. Plomin
Les lois naturelles de l’enfant, de C. Alvarez
Sociologie de l’éducation, de P. Rayou
The Case Against Education, by B. Caplan

Pandémie:
Viruses: A Very Short Introduction, by D. Crawford
The Great Influenza, by J. Barry
Epidemiology: A Very Short Introduction, by R. Saracci
Plagues and People, by W. McNeill

Language:
Origins of Human Communication, by M. Tomasello
Language: The Cultural Tool, by D. Everett
The Stuff of Thought, by S. Pinker
How You Say It, by K. Kinzler
Cette liste est la fin d’un programme de lecture plus large entamé en 2019 et qui sera continué en 2021

Divers:
The Cultural Revolution, by F. Dikotter
Science Fictions, by S. Ritchie
The Unity of Consciousness, T. Bayne
The Psychobiotic Revolution, by S. Anderson, J. Cryan and T. Dinan

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Flourish, de Seligman

J’ai commencé il y a quelques temps une séquence de lecture sur le bonheur et de manière plus générale sur le développement personnel. Le bonheur est au programme en philo en Terminale, et la “recherche du soi” est le thème du premier semestre de Terminale en HLP, et ce sont des sujets qui m’interesse en plus. Je fais d’une pierre deux coup. Bref, je commence à avoir lu pas mal sur la question, mais je n’avais rien lu de Seligman qui est le père de la psychologie positive et des études sur le bonheur. J’étais donc assez excité de lire Flourish, qui semblait promettre une synthèse des recherches du début des années 2000 (le livre date de 2011, il a donc été écrit avant la crise de la reproductibilité et doit nécessairement être pris avec des pincettes). Malheureusement, ce n’est pas le cas. Le livre est en fait plutôt une sorte de biographie intellectuelle de Seligman. Il y présente tout ce qu’il a fait pour que la psychologie positive se développe, comment elle a été implémentée dans l’armée, dans certaines écoles. Ce n’est certes pas ininteressant, mais pas du tout ce que je voulais lire.

Les choses vraiment interessantes ne sont présentées qu’en passant. Seligman évoque ainsi au début la distinction entre ce qu’il appelle le bonheur authentique, une approche plus pauvre selon lui, et sa nouvelle théorie, la théorie du bien-être, qui prend plus d’aspects du bonheur en compte. La première approche ne prend en compte que trois choses : les émotions positives, l’engagement que l’on a dans les activités que l’on fait, et le sens que l’on donne à nos vies. À cela, la seconde théorie ajoute l’importance des relations positives et le sens de l’accomplissement. Le reproche que Seligman fait à l’approche du bonheur authentique (j’ai l’impression de commenter une querelle entre des courants du bouddhisme antique) c’est d’être trop concentré sur les émotions positives et de ne pas prendre en compte la totalité de ce que c’est d’être heureux. J’ai toutefois l’impression qu’ajouter deux éléments ne changera rien à la manière dont on comprends le bonheur si on ne change pas aussi la manière dont on mesure le tout. J’aurais aimé plus de détails pour savoir si mon intuition est bonne, il faudra aller voir ailleurs. Dans les prochaines semaines, j’irais voir s’il y a des choses là dessus dans le Oxford Handbook of Happiness.

Seligman, présente plusieurs autres aspects de sa théorie, mais jamais il ne rentre dans les détails. Il mentionne à plusieurs reprise ses travaux sur les vertus, sans jamais rentrer dans les détails. C’est frustrant. Heureusement que j’avais lu The Power of Character Strengths de Niemec et McGrath, qui développe très bien cet aspect là, et Transcend de Scott Barry Kaufman. Il mentionne aussi les travaux sur les traumatismes de Tedeschi, que je ne connaissais pas, Seligman y consacre une page, à peine plus. Frustrant. Il mentionne le ratio de Losada (il faudrait 5 commentaires positifs dans un couple pour contre balancé chaque commentaire négatif, par exemple.) On en saura à peine plus. Cela dit, depuis la publication du livre en 2011, ce concept a été complètement discrédité !

Bref, il y a tout plein d’informations disséminées dans le livre, mais sous une forme tellement résumé, qu’il ne sert presque à rien de le lire. C’est dommage ! Il y a tellement à dire sur le sujet.

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L’école au XXIe siècle

La question de l’éducation est une question qui devrait être centrale dans nos sociétés post-industrielle. Toutefois, elle n’occupe pas du tout la place qu’elle devrait. Je ne sais pas exactement pourquoi. Tout le monde en parle, mais c’est souvent pour ne rien dire, ou pour faire semblant. J’ai aussi l’impression que le système actuel ne résulte que dans un énorme gâchis de temps, d’argent et d’énergie. Pour le dire vite, je crois que l’école aujourd’hui ne sert pas à grand chose. C’est un constat un peu noir de la part d’un prof, petit fils de prof et arrière petit fils de prof. Je ne pense cependant pas que cela soit une fatalité, mais que c’est dû à la manière dont les systèmes d’éducation au niveau nationaux ont été organisé lorsqu’ils ont été crées au milieux du XIXe siècle.

Il y a quelques semaine à la suite d’une discussion avec mes élèves, je me suis mis au défi de monter un cours d’histoire, pour le secondaire qui en vaudrait là peine, qui serait vraiment interessant, et utile. Et puis, petit à petit, je me suis trouvé emporté par le projet, et vu le contexte de la pandémie, j’en suis venu à prendre une perspective plus large et à vouloir tenter de repenser l’école au grand complet. Comment faire en sorte que l’école puisse servir réellement à quelque chose, qu’elle soit un lieu ou l’on apprenne des choses, des choses que l’on va retenir et qui seront utiles ?

Je me suis fait une liste de lecture, à la fois en psychologie, en sociologie, en histoire et en anthropologie. C’est un projet de longue haleine. J’ai quelques intuitions sur la forme que cela prendra, mais je n’en suis qu’au début. L’idée est de parvenir à trouver un équilibre entre les connaissances scientifique dont on dispose, l’aspect socio-politico-éthique de l’école et de l’education, et la question de l’objectif de l’école et de l’éducation. Ca prendra le temps que ça prendra, mais je bien l’intention de mener ce projet à son terme.

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Le revenu universel

Quelques ressources sur ce sujet. Là encore, toujours creuser, toujours s’assurer des données et des arguments:

Livre :

Articles :

https://www.theglobeandmail.com/opinion/article-universal-basic-income-isnt-the-answer-to-the-looming-ai-job-crisis

https://mitsloan.mit.edu/ideas-made-to-matter/12-year-study-looks-effects-universal-basic-income

https://vnk.fi/en/article/-/asset_publisher/ideasta-kokeiluun-perustulokokeilun-esiselvitys-valmistui

https://jacobinmag.com/2020/03/universal-basic-income-ubi-coronavirus-covid-19-crisis

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Plastique, écologie etc.

Je viens d’avoir un débat avec mes élèves sur ces sujets et je leur ait promis des ressources qui offre un point de vue différent. En voici quelques unes. Cela dit, comme à chaque fois, il ne suffit pas de lire, il faut aussi aller regarder les sources derrières ces documents pour voir si les données sont fiables et il faut aussi s’assurer que les arguments sont bons. Il ne suffit pas de lire ces articles et d’aller en trouver qui disent l’inverse, ce qui importe ce sont les données elles-mêmes et la validité et la force des arguments.

Sur la question des pailles :

https://thebreakthrough.org/index.php/voices/grasping-at-straws

https://reason.com/2018/09/20/straw-ban-straw-man/

Sur le plastique en général :

https://www.city-journal.org/needless-panic-over-disposable-plastic

https://www.bbc.co.uk/news/amp/science-environment-51040155

https://ourworldindata.org/plastic-pollution

Sur l’écologie, le chapitre 10 de Enlightenment Now de S. Pinker

https://ourworldindata.org/co2-and-other-greenhouse-gas-emissions